La règlementation des miroirs de circulation

LA RÈGLEMENTATION DES MIROIRS DE CIRCULATION

Le miroir de rue ou miroir de trafic est un dispositif de signalisation destiné à sécuriser la circulation routière. En offrant une meilleure visibilité aux automobilistes, il permet d’éviter les accidents à l’abord d’une intersection dangereuse.

Cependant, un miroir routier réglementaire doit être installé exclusivement sur la voie publique en agglomérations. Et son implantation doit respecter les réglementations, de l’Article 14 de l’instruction interministérielle sur la signalisation routière pour les usagers de la route et autoroute.

Voyons plus précisément ce que dit la loi et quelles sont les caractéristiques des miroirs routiers conformes aux normes réglementaires.

Les textes légaux de référence ont d’abord fait l’objet d’une publication au Journal Officiel avec l’Arrêté du 7 juin 1977 relatif à la signalisation des routes et autoroutes.

Puis, une modification a été officialisée par l’Arrêté du 23 septembre 2015. Celui-ci est relatif à la modification de la signalisation routière en vue de favoriser les mobilités actives. (Cf. la sécurisation des déplacements des cyclistes et piétons par exemple).

Ce décret interministériel sur la sécurité routière stipule donc plusieurs conditions réglementaires à respecter.

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1° Le lieu d’implantation de miroirs routiers : exclusivement en agglomération (vitesse maxi 50km/h)

La plus importante règle des textes officiels : l’emploi de miroir de circulation est strictement interdit hors agglomérations.
Et, par voie de conséquence, la limitation de vitesse imposée par le code de la route, sur la route prioritaire ne peut être supérieure à 50 km/h. Ce qui correspond à la vitesse maximale dans les villes.

L’interdiction en France d’installer des miroirs de rue, en dehors d’une commune ou d’une métropole s’explique par 2 raisons majeures

· La plus grande vitesse de déplacement des véhicules hors zone urbaine rend difficile une bonne appréciation des risques pour s’engager sur la route en toute sécurité. Et encore plus, si le miroir donne une vision de sortie de virage par exemple, où une voiture ne serait vue qu’au dernier moment.

· De nuit, en l’absence de lampadaires et éclairage public hors agglomération, seul le reflet des phares serait visible, ce qui peut être très trompeur pour apprécier les distances de déplacement.

2° Le type d’intersections dangereuses des voies de circulations : seulement si il existe un « STOP »

Un miroir de rue peut être présent au niveau d’un carrefour où la visibilité est réduite, uniquement dans le cas où un régime de priorité avec obligation d’arrêt existe.
C’est-à-dire, qu’un panneau de signalisation « Stop » / marquage au sol avec ligne blanche) est en place sur la rue du carrefour où la mauvaise visibilité entraîne l’utilité du miroir.

Par ailleurs, sur la route où est implanté le panneau STOP, le trafic routier « doit être essentiellement local ».

3° Les préconisations de pose : distance d’observation et formats.

Lors de la mise en place de miroirs d’agglomération aux croisements de plusieurs rues des espaces publics, le service de la voirie de votre commune, devra respecter les points suivants :

·         La distance entre la ligne d’arrêt et le miroir de sécurité placé en face, doit être inférieure à 15 mètres.

·         Sa hauteur de pose est obligatoirement à plus de 2,30 mètres.

Enfin, concernant les caractéristiques obligatoires du miroir à mettre en place, les miroirs de sécurité routière, comme ceux que nous commercialisons, doivent avoir un cadre et une forme :

·         Carré s’il s’agit d’un miroir rond : le côté du carré a une longueur égale à 1,5 x le diamètre du miroir.

·         Rectangulaire (ou carré) s’il s’agit d’un miroir rectangulaire (ou carré) : les côtés du fond avec cadre ont une longueur égale à 1,5 fois celle du miroir.

·         Ce cadre doit obligatoirement être rayé noir et blanc. Chaque bande de couleur doit mesurer 5 cm de largeur.

·         Le miroir est forcément bombé / convexe, aucun miroir plan ne peut être utilisé.

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COMMENT CHOISIR UN MIROIR ROUTIER ?

Au-delà des contraintes de la réglementation, plusieurs critères de choix sont à prendre en compte.

La qualité de vision

Tous les miroirs de visibilité n’offrent pas la même qualité de réflexion d’images. Or, il s’agit bien là de la première des priorités !  Car agrandir l’image et la visibilité dans les zones dangereuses ne sert à rien,  si le reflet du miroir est de mauvaise qualité.
C’est pourquoi, nous garantissons une très bonne visibilité du trafic, grâce à une réflexion d’image nette, sans aucune déformation. Et ce, sur tous les modèles que nous fabriquons.

L’angle de vue et le nombre de directions à contrôler

Dans le cas d’un miroir de circulation, l’usager de la route doit avoir un champ de vision sur 2 directions simultanément. Ainsi le bombage de l’optique du miroir est travaillée pour une vision à 90°.
Mais certaines situations obligent à avoir le contrôle de 3 directions. Le miroir 180° ou hémisphérique n’étant pas autorisé par la réglementation, nous fabriquons un support de fixation pour 2 miroirs de route. Ainsi, l’angle de vision est de deux fois 90° pour circuler en toute sécurité.

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